Beautiful Istanbul
Istanbul
J’ai profité du weekend de Pâques pour m’échapper à Istanbul voir ma copine Berfu. Sur le trottoir de l’aéroport j’interpelle un taxi pour rejoindre le centre ville. Ne parlant pas un mot de turc et le chauffeur ne parlant pas un mot d’anglais je décide de lui montrer le bout de papier sur lequel j’avais écris l’adresse de Berfu. Il me regarde dans son rétroviseur et me dit : TRAFFIC – NO – PROBLEM. Je comprends que le chemin qui sépare l’aéroport du centre ville sera plus long que prévu. Je lui réponds gentiment : NO – PROBLEM. Il me propose ensuite une cigarette que je refuse. Il fume la sienne et je m’étouffe à moitié sur mon siège arrière. Deux minutes plus tard, il allume la radio et nous écoutons « You » de Ten Sharp. Il jette un coup d’œil dans son rétroviseur et me demande si cette chanson me convient. J’acquiesce. Il sourit et moi aussi. Le front collé à la fenêtre j’observe les rives du Bosphore. D’un côté l’Asie. De l’autre l’Europe. Deux heures et demi d’avion pour me retrouver complètement dépaysée. Le piano continue de jouer et c’est ainsi que je vécu ma première romance turque.
I took advantage of the Easter weekend to go to Istanbul and see my friend Berfu. At the airport, on the sidewalk, I call for a cab to drive me to the city center. Since I don’t speak a word of Turkish, and that the driver can’t speak a word of English, I decide to show him my destination with a piece of paper on which I had written down Berfu’s address. He looks at me through his rearview mirror, and says: TRAFFIC – NO – PROBLEM. I understand that the road from the airport to the center will be slightly longer than expected. I answer politely: NO – PROBLEM. He then offers me a cigarette, which I refuse. He smokes his nonetheless, and I almost suffocate in the back. Two minutes later, he turns on the radio and we listen to “You” from Ten Sharp. He looks at me through the mirror and asks if this music suits me. I nod. He smiles and I smile in return. My forehead pressed against the window, I observe the Bosporus riversides. On one side, Asia. On the other, Europe. A two and a half hour flight, and I feel like the escape is total and complete. The piano continues to play and that’s how I lived my first Turkish romance.