Depuis Septembre, j’ai déménagé à Paris. Raison? Stage. Durée? Trois mois. Quartier? Marais. Départ Monaco, 28°C. Arrivée Paris, 16°C. Mais ça, forcément, on s’y attendait. Enfin, je croyais m’y être préparée mais disons que mon entourage n’a rien fait pour faciliter cette intégration mentale et climatique que peut représenter un déménagement à Paris. Ma foi, si ça ne tenait qu’à mon entourage, ça aurait été beaucoup plus gérable. Je m’explique. La première semaine, à peine parisienne, je reçois un appel du Sud. Après quelques formules de politesse, j’informe Monsieur « Sud » de ma nouvelle position géographique. Réaction 1) « ma pauvre ». Réaction 2) « ça doit être difficile lorsqu’on est née au bord de la mer ». Réaction 3) « j’espère au moins que ce n’est pas pour longtemps ». Tout a été dit. Sans que je n’ai pu placé un mot. Voilà donc chers amis comment j’ai débarqué à Paris. Dans un climat de profonde compassion. Bien évidemment, en bonne hyperactive que je suis, je ne me suis pas laissée abattre, j’ai déjà parcouru la moitié de la ville. Et je peux vous certifier, que Paris, c’est loin d’être si terrible. Se laisser endoctriner par la voix de Mister Porter dans « I love Paris » (Cole Porter, of course!) peut sembler toutefois nécessaire. Voir indispensable.


Since September, I’ve moved to Paris. Reason? An internship. How long? Three months. Neighborhood? The Marais. Departure from Monaco with a good 28°C/84°F. Arrival in Paris with a shy 16°C/60°F. But oh well, I guess I was expecting that one. At least, I thought I was prepared for it, but let’s say that my entourage was of no help at all with the mental and climate integration that this move to Paris took. Well, if my entourage had been the only source of problem, that could have been more than manageable. Let me explain: during my first week, newly Parisian, I got a phone call from the South. After some polite small talk, I let « Mister South » know about my geographical whereabouts. Reaction 1) « poor girl ». Reaction 2) « it must be hard to live there when you were born so close to the sea » . Reaction 3) « I at least hope that it won’t be for tooooo long ». And right there, all was said. Without my even saying one word. There you have it dear friends, this is how I ended up in Paris: in a fully compassionate environment. Now of course, as a hyperactive person that I am, I didn’t let myself feel beat or defeated, and have already been wondering around half the city. And I can assure you, that Paris is far from being the worst thing that has ever happened to me. Letting yourself be enchanted by Mister Porter’s voice in « I love Paris » (Cole Porter, of course!), seems to be appropriate here. Essential, actually. Enjoy.